Vus au dernier festival de la CNT, leur brioche est bonne ;).
Sinon c'est une boulangerie autogérée, avant d'être une "boulangerie anarchiste et révolutionnaire".
Avec toutes les limites que cela comporte dans notre société capitaliste, à savoir, okay y'a plus de patrons mais au final on est un peu "tous patrons", et il va falloir produire, pour vendre, pour se payer, pour vivre.
Ce qu'ils font à côté est très chouette : tarifs sociaux, redistribution des invendus, soutiens à diverses luttes, presse militante, repas de quartier…
Par rapport à l'article de Rue89 (
http://rue89.nouvelobs.com/2013/07/21/boulangerie-anarchiste-y-a-toujours-enjeux-pouvoir-244260) :
« On écoute d’abord ceux qui ont le savoir-faire. Si Pierre [un des cofondateurs, boulanger de profession, ndlr] dit qu’il faut pétrir de cette façon, on ne va pas le contredire. »
-> ben oui, c'est normal ça, c'est pas un problème. Les anarchistes sont contre les formes de pouvoir illégitimes, pas contre celles tout à fait légitimes comme celle ci… En revanche ça rejoint le point sur la division des tâches et les spécialistes de certaines tâches (== single point of failure ;) ). Déjà, ça se travaille, mais en plus ce problème est présent parce qu'il s'agit d'un petit groupe. À l'échelle de la société, ou de la ville, le problème disparaît…
− Yvain